Héritier du “Pass French Tech”, le FrenchTech 120 est dirigé par Kat Borlongan et vise à soutenir l’écosystème tech français. Annoncée dimanche soir par le compte officiel de la FrenchTech sur Twitter, la sélection des 123, et non 120, startups du programme d’accompagnement de l’Etat fait déjà du bruit. Quels sont les objectifs d’un tel programme, les critères de sélection et les avantages ? On vous explique tout.
L’objectif : aider à l’émergence de champions français
Même si l’objectif annoncé sur le site de la FrenchTech est bien d’aider le développement des acteurs émergents de la scène tech française : “ce programme dédié aux startups en phase d’hyper-croissance offre un accompagnement sans précédent” ; le but inhérent de l’action est bien de faire rayonner l’écosystème français à l’international, en apposant son label aux potentiels futurs champions français.
Le secrétaire d’Etat chargé du Numérique Cédric O l’a d’ailleurs rappelé dans la publication d’un édito suite à l’annonce : “L’émergence de leaders technologiques de rang mondial est un enjeu structurant de la stratégie économique du Gouvernement.”.
25 000 emplois à la clé dès cette année, créés par des entreprises dont les missions tentent de répondre aux grands enjeux de la société tels que la santé, l’alimentation, la sécurité ou encore la transition écologique, nul doute que le programme bénéficie d’une volonté politique forte.
Les critères de sélection : la croissance et la géographie
Pour rejoindre le programme, il fallait candidater et la sélection se basait sur deux critères : le montant levé et le chiffre d’affaires affiché par l’entreprise. 80 places étaient à attribuer puisque les entreprises du Next40 obtenaient automatiquement la leur dans le programme.
Plus précisément, c’était la Mission FrenchTech et BpiFrance qui étaient en charge de la sélection, et chaque région devaient compter au moins deux startups afin d’éviter une surreprésentation de la région parisienne.
Dans les faits, ce sont 123 entreprises sur 327 candidates qui figurent sur la liste et toutes les régions, sauf la Corse, sont représentées. L’Ile De France compte tout de même à elle seule 84 représentants. Le programme s’étend sur un an renouvelable à partir de maintenant pour les 83 ajouts, jusqu’à septembre pour ceux du Next40.
Les avantages : de l’accompagnement et des accès
Si tous les dirigeants des entreprises cités se sont dits fiers d’en faire partie, que va apporter le programme, exactement, aux jeunes pousses prometteuses de l’écosystème ? Selon la FrenchTech : 3 voeux, un accès illimité à une liste de services proposés par les ministères et agences gouvernementales, une visibilité renforcée, des opportunités de contrats avec l’Etat, des facilités pour expérimenter et un accompagnement personnalisé.
On comprendra donc dans les grandes lignes que cette aide vise à simplifier, parfois de manière très opérationnelle, la vie des startups dans leur hyper croissance. Plus concrètement, le programme permet de bénéficier d’aide à la création de visas, d’accès prioritaires au sein de certains services publics via des « Correspondants FrenchTech », d’études de marché, de conseil en levée de fonds ou tout autre “coup de main” pour accompagner les pépites en devenir.
On connaît donc les 123 startups à suivre dont le nom figure sur la liste de cette première promotion du programme FrenchTech 120. Pour Saagie comme pour toutes les autres, l’objectif sera donc de mettre à profit les avantages inhérents à cette accompagnement afin de poursuivre leur hyper croissance et pourquoi pas, devenir l’un des champions français. Rendez-vous pris à l’année prochaine pour suivre celles qui seront, ou non, confirmées.